Patrice
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Patrice
Le 9 juillet 1979, alors que Patrice vient au monde dans les environs de Cologne en Allemagne, son grand-père, lui, quitte la terre des vivants. Une coïncidence ? Pas pour Gaston Bart-Williams qui nomme immédiatement son fils « Babatunde », le retour du vieux, en Haoussa. Journaliste et écrivain engagé, dans son pays la Sierra-Leone, l’homme écoute du blues, de la musique africaine, le reggae de Burning Spear ou de Max Romeo. Il maîtrise admirablement le patois jamaïcain. Un héritage de poids pour son fils. Mais le jeune Patrice qui grandit en Allemagne, écoute également d’une oreille attentive les artistes que sa mère affectionne : Billie Holiday ou Bob Dylan. Bercé par cette double culture, il apprendra très vite à marier les genres.
Il n’a que onze ans lorsque son père disparaît. Patrice rédige alors ses premiers textes et se met à la guitare. Il prend part à de multiples sound systems. Mais avec l’adolescence viennent les doutes. En proie à la désillusion, le jeune chanteur peine à tracer sa voie. Il lui faut du concret. Une première tentative avec le reggae man Don Abi et le chanteur Amaechina, laisse présager le meilleur. Sous son patronyme africain, il réalise avec eux deux singles qui font bonne impression dans les charts nigérians. Mais c’est en 1999, sous la houlette du label allemand Yomama qu’il va véritablement prendre son envol. Son Ep "Lions" qu’il juge avec le recul « innocent mais terriblement humain » parvient jusqu’aux oreilles de Lauryn Hill. Il l’accompagnera dans sa tournée européenne. La chanteuse des Fugees, lui propose même de poursuivre l’expérience par delà l’Atlantique. Mais à cette époque pour Patrice, il est encore question d’aller à l’école.
"Ancient Spirit", son premier album, sort un an plus tard. Résolument teinté reggae, cet opus reflète les traits métissés de son auteur. Ballades, session acoustiques, instants rythmés sont orchestrés autour d’une voix sans pareille, véritable invitation à la détente. Sur scène, l’afro-allemand reçoit l’appui des jamaïcains du Shashamani Band. En 2002, Patrice revient avec "How do you call it". Un clin d’oeil à tous ceux qui cherchent inexorablement à définir son style. Sur cette seconde œuvre, le reggae s’efface sensiblement mais le mot innovation prend cette fois-ci tout son sens. Soul, jazz et mêmes quelques intonations hip-hop font de cet album un objet musicalement très aboutit. Patrice le considère comme son œuvre la plus travaillée en terme de production.
Quelques mois passent et l’artiste ressent le besoin de renouer avec le reggae. Il mène l’expérience avec le collectif allemand Silly Walks. Une satisfaction pour le garçon qui ne renie pas son admiration pour Bob Marley, Max Roméo ou encore Antony B. Mais Patrice refuse de s’enfermer dans un genre et persiste à vouloir aller de l’avant. « Black Folk, Millenium Folk » répond-t-il un peu par défaut à ceux qui cherchent à tous prix à cataloguer sa musique. Plus que tout, le chanteur tient à son indépendance de ton. Il écrit pour faire passer un message et non pas pour coller à un style quelconque. Ses thèmes préférés : l’amour et la spiritualité. S’il voue un véritable culte à la gente féminine, celle-ci le lui rend bien et se déplace massivement à chacun de ses concerts. Mais Patrice refuse d’endosser le costume de chanteur pour midinettes que ses critiques les plus acerbes lui ont taillé. Celui qui se définit comme le citoyen d’un monde sans frontière chante pour tous… sans distinction aucune.
source: reggaefrance.fr
Il n’a que onze ans lorsque son père disparaît. Patrice rédige alors ses premiers textes et se met à la guitare. Il prend part à de multiples sound systems. Mais avec l’adolescence viennent les doutes. En proie à la désillusion, le jeune chanteur peine à tracer sa voie. Il lui faut du concret. Une première tentative avec le reggae man Don Abi et le chanteur Amaechina, laisse présager le meilleur. Sous son patronyme africain, il réalise avec eux deux singles qui font bonne impression dans les charts nigérians. Mais c’est en 1999, sous la houlette du label allemand Yomama qu’il va véritablement prendre son envol. Son Ep "Lions" qu’il juge avec le recul « innocent mais terriblement humain » parvient jusqu’aux oreilles de Lauryn Hill. Il l’accompagnera dans sa tournée européenne. La chanteuse des Fugees, lui propose même de poursuivre l’expérience par delà l’Atlantique. Mais à cette époque pour Patrice, il est encore question d’aller à l’école.
"Ancient Spirit", son premier album, sort un an plus tard. Résolument teinté reggae, cet opus reflète les traits métissés de son auteur. Ballades, session acoustiques, instants rythmés sont orchestrés autour d’une voix sans pareille, véritable invitation à la détente. Sur scène, l’afro-allemand reçoit l’appui des jamaïcains du Shashamani Band. En 2002, Patrice revient avec "How do you call it". Un clin d’oeil à tous ceux qui cherchent inexorablement à définir son style. Sur cette seconde œuvre, le reggae s’efface sensiblement mais le mot innovation prend cette fois-ci tout son sens. Soul, jazz et mêmes quelques intonations hip-hop font de cet album un objet musicalement très aboutit. Patrice le considère comme son œuvre la plus travaillée en terme de production.
Quelques mois passent et l’artiste ressent le besoin de renouer avec le reggae. Il mène l’expérience avec le collectif allemand Silly Walks. Une satisfaction pour le garçon qui ne renie pas son admiration pour Bob Marley, Max Roméo ou encore Antony B. Mais Patrice refuse de s’enfermer dans un genre et persiste à vouloir aller de l’avant. « Black Folk, Millenium Folk » répond-t-il un peu par défaut à ceux qui cherchent à tous prix à cataloguer sa musique. Plus que tout, le chanteur tient à son indépendance de ton. Il écrit pour faire passer un message et non pas pour coller à un style quelconque. Ses thèmes préférés : l’amour et la spiritualité. S’il voue un véritable culte à la gente féminine, celle-ci le lui rend bien et se déplace massivement à chacun de ses concerts. Mais Patrice refuse d’endosser le costume de chanteur pour midinettes que ses critiques les plus acerbes lui ont taillé. Celui qui se définit comme le citoyen d’un monde sans frontière chante pour tous… sans distinction aucune.
source: reggaefrance.fr
Master- Nombre de messages : 114
Date d'inscription : 15/09/2007
Re: Patrice
Ma meuf a tout ses albums,du moins je crois,ce mec est vraiment touchant par sa simplicité autant dans sa musique que sur scène,"Ancient spirit",l'album est très bon et vaut le détour,ainsi d'ailleurs qu'un live sorti il y a pas si longtemps,"Raw & Uncut" à Paris,qui est d'une qualité irréprochable musicalement...
J'en profite aussi pour faire un peu de pub pour l'album fait en collaboration avec Silly Walk,qui est vraiment court mais très bon....
J'en profite aussi pour faire un peu de pub pour l'album fait en collaboration avec Silly Walk,qui est vraiment court mais très bon....
Silver- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 01/10/2007
Re: Patrice
Silver a écrit:Ma meuf a tout ses albums,du moins je crois,ce mec est vraiment touchant par sa simplicité autant dans sa musique que sur scène,"Ancient spirit",l'album est très bon et vaut le détour,ainsi d'ailleurs qu'un live sorti il y a pas si longtemps,"Raw & Uncut" à Paris,qui est d'une qualité irréprochable musicalement...
J'en profite aussi pour faire un peu de pub pour l'album fait en collaboration avec Silly Walk,qui est vraiment court mais très bon....
co sign son "Raw & Uncut " est une pure merveille auditive , musicalement c'est du tres tres haut niveau !!
Master- Nombre de messages : 114
Date d'inscription : 15/09/2007
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